Racket organisé ?
Halloween. Certes c’est un bien grand mot ce Racket en
titre. C’en est presque vulgaire. Vulgaire comme un S.U.V., bavant de chaque côté
de sa file, en ville. Il faut au moins ça pour affronter le bitume de nos
villes sauvages. Vulgaire comme un supporter de foot. Drapé de blanc et bleu
azur, accessoirement.
Je disais : Halloween. Joyeuse fête qui, fort heureusement,
perd chaque année un peu plus d’adepte. Introduite suite à quelques opérations
commerciales, cette fête à vite ravis nos loueurs de costumes et nos vendeurs
de confiseries sucrées. Elle devient vite un succès commercial et compte parmi
les fêtes de l’année qui rapportent.
Mais pourquoi en parler si elle perd de l’importance, n’est
ce pas un moyen de lui en redonner ? Mais parce qu’il existe des irréductibles
adeptes de cette fête païenne. On est toujours à l’affut d’une excuse pour
faire la fête et s’mettre une mine, se repoudrer les narines ou autres
joyeusetés. Comme s’il en fallait une. Une excuse pour se déguiser car Mardi
Gras est tombé en disgrâce. So passé. [en italique, elle a dit, la demoiselle]
Mais j’ai parlé de racket, je n’ai pas oublié. Pourquoi ?
Parce que de "des bonbons ou un mauvais sort" à "la bourse ou la
vie", il n’y a qu’un pas et que d’un vulgaire masque de monstre à un bas
maillé (voire un masque de président américain), il n’y a qu’un pas. N’est pas
du racket ? Je suis outré dans mon for intérieur.
Tout ça pour dire qu’Halloween ce n’est pas mon trip, vivement la St Patrick...
Citation : "Yes babygums !".
Humeur : Je ne serais pas contre une bonne pipe.
Je lis : Choke, je l’ai délaissé cette semaine.
Je regarde : The Shield.
Je bois : un coca, une fois n’est pas coutume.
Je joue : toujours à The Bigs II, parce que je m’éclate
avec ce jeu.