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Ma Maman a dit que je peux
16 janvier 2009

Vous - Avez - Un - Nouveau - Message

Plus on traine, plus les mises à jours sont difficiles à faire. Il y a tant de choses que l’on aimerait aborder, qui sont stockées dans notre mémoire vive depuis plusieurs mois. Ça stagne. Alors que sur cet humus de pensées s’amoncellent quelques autres plus récentes, on ne sait jamais bien ce qu’il convient d'étaler en premier.

Les pensées sont là c’est sur. Reste à choisir celles qui frapperont en dernier. Celles à qui on va souhaiter donner de l’impact. Ecrire sa "vie" en blablatant plus qu’autre chose n’est pas chose aisée finalement. Fournir tout ça en vrac à l’œil lubrique de l’internaute qui ose perdre son temps à lire ne serait pas très respectueux des grands-parents. Faisons donc un peu de tri.


Il y a ce concert de the do. Je sais pas si tu as jeté une oreille sur leur disque (A Mouthful) sorti l’an passé, mais il était sympa mais sans plus. Certes ça n’engage que moi, mais autant te le dire de suite, ici les avis sont clairement objectif. Donc my man Sig. avait quand même bien aimé leur album et pour son anniversaire bah je lui ai offert le concert (enfin là j’dois toujours lui faire un chèque parce qu’il m’a avancé la thune, mais ça c’est une toute autre histoire). J’y vais en n’étant pas convaincu de passer une agréable soirée. Y’a pas grand monde ce soir là, pour un concert à l’Usine (à Istres), on arrive un poil en retard et la première partie à déjà commencé : minuscule hey. Il s’agit d’un groupe français, originaire de Bordeaux, qui prouve encore une fois que la côte ouest nous sert pas mal de groupe pop rock de bonne facture. Minuscule hey distille une musique minimaliste teintée de rock, avec en prime un petit côté musique électronique. Un gars, une fille et une boite à rythme. C’est sympa et la basse est souvent efficace. Ce qui me marque en premier lieu c’est la qualité du son, chose assez rare pour une première partie tu en conviendras…

Une fois leurs titres terminés, c'est the do entre en scène et là le son est plus que léché, c’est remarquable. Dan Levy est surement pas très clair et Olivia est très jolie… le son me scotche sur mes pieds (n’ayant pas de siège), le batteur envoie du bois et c’est peu dire. Sa caisse claire martèle les tympans sans les maltraiter. Le son de la batterie plutôt en retrait sur l’album est ici bien mis en avant et ça n’est pas pour me déplaire. Le gars à de l’énergie à revendre et nous en donne à cœur joie. La prestation est nickel, on a droit à quelques retouches de titres comme pour Queen dot kong, qui bien que sympa, eue été encore mieux dans sa version originale. Des inédits ponctuent le concert et c’est loin d’être des morceaux mis là pour combler d’éventuels passages à vide. En sortant de là je me suis dis que j’avais mal dû écouter l’album parce qu’il y a en the do quelque chose de plaisant. Leur rock un peu folk, ramolli par quelques touches pop se laisse écouter avec plaisir.


Il y a ce déménagement qui ne m’inspire guère. Un plus grand appart, pas si grand que ça mais quand même plus confortable et surtout une nécessité en vue de l’arrivée de ma fille. Un déménagement de bordelique bien organisé jusqu’à la moitié du truc. Un aménagement qui se poursuit encore aujourd’hui.


Il y a ce jour de l’an, qui ma foi ne me laissera pas un souvenir impérissable. D’une parce qu’avec ma sœur nous n’étions pas à l’organisation pour une fois et de deux parce que recevoir c’est pas donné à tout le monde. L’ambiance était sympa mais sans folie, la bouffe était pas mal mais sans folie (une raclette, c’est bon mais ça veut aussi dire que les gens qui te reçoivent ne savent pas cuisiner pour plus de 10 personnes.), peu d’alcool. Un jour de l’an au jus d’orange, ça va que je devais ramener ma copine et notre fille parce que sinon ça m’aurait démotivé. Enfin ça a fini en karaoké, nan mais t’imagine en karaoké. Ok l’an prochain j’organise puisque je suis si malin…


Il y a cet album de Gojira (The Way Of All Flesh) dont j’ai déjà plus ou moins parlé ici, j’entends "plus" au fond, ça sera "plus" alors. Alors j’voulais pas en parler de suite parce que je suis convaincu que j’ai encore un bout de chemin à faire avec cet album avant de pouvoir me confier totalement à son sujet. Mais force est de constater que cet opus présente encore quelques monstrueux morceaux dignes du monstre biologique qu’est Gojira. La puissance est encore au rendez-vous, la maitrise est elle aussi invitée au banquet et le thème développé à travers plusieurs morceaux fait mouche en électrisant mes neurones, en me mettant dans une position réflexive (comme dirait ma sœur en rédigeant son mémoire d’éducatrice spécialisée) face à moi-même, à ma conception de la mort. Celle présentée par Joe Duplantier est vue comme un cycle interminable (Oroborus), un cercle sans fin. On sent une sensibilité au principe de la réincarnation qui est certes séduisant mais auquel on n’apporte pas toujours un crédit. Sans m’avancer et dire tel titre est le meilleur de l’album, je dirais qu’il y a un tiercé gagnant. Les pistes The Art Of Dying, Esoteric Surgery et Vacuity se suivent mais ne se ressemblent pas et surtout tout devient clair. A la première écoute Vacuity m’avait un peu apeuré par son coté minimaliste et plutôt mid-tempo, mais là il clôture plus de 20 minutes d’orgie musicale. Les parties rythmiques de The Art Of Dying et Esoteric Surgery te défoncent le cerveau si bien que tu en demandes encore, encore et encore. Tu restes sur le cul, ni plus ni moins, la bouche bée. Alors The Way Of All Flesh n’égale pas encore From Mars To Sirius à mes oreilles, mais la patte de Gojira est là et a-t-on le droit de bouder son plaisir devant une si agréable galette ? Notons l’ovni sonore qu’est A Sight To Behold qui m’a plu dès les premières notes. Une petite incursion dans des sons plus électroniques qui est un vrai plaisir tant elle se démarque du son habituel de Gojira.


Il y a surtout ma fille. C’est quelque chose d’avoir un enfant. Née il y a un peu plus d’un mois, ce fut assez marquant. Je veux dire j’avais pas vraiment ressentit de sentiment paternel avant l’accouchement mais sa première ouverture d’œil fut plus qu'un déclic. Ça provoque un sentiment étrange, mélange de peur et de fierté. C’est aussi très impressionnant… ça te chamboule le cœur, oh il s’agit là d’une suite de clichés mais merde c’est ce que j’ai ressenti. Un bouleversement qui arrive à petit pas, grandissant tous les jours un peu plus. Alors ça ne parle pas, ça pleure, ça n’utilise qu’une voyelle pour s’exprimer et pourtant au bout de quelques temps ça se fait comprendre presque parfaitement. Ce n’est pas qu’elle s’exprime mal c’est que nos oreilles et nos cerveaux ne font pas toujours la bonne connexion, la bonne analyse. Il y a tant de choses à dire sur ce nouveau statut, sur cette enfant, que je préfère ne pas en dire plus pour être sûr de rien oublier. Une chose assez étrange pour quelqu’un comme moi c’est d’être investit de nouvelles responsabilités. Ça te fait sans cesse réfléchir, comme pour le choix du pédiatre, homéopathie, allopathie ? Tu réalises qu’une mauvaise décision ne joue pas sur ta vie mais la sienne et là c’est de suite moins "drôle" de se tromper…

Peut être s’emparera-t-elle de se blog de temps à autre qui sait ?

Le mot de la fin c’est que moult blogs reprennent du service. Il faut donc savoir garder un œil sur le monde et ne pas manquer de faire des mises à jour.

 

Ecoute : Black Sabbath et the do pour cette mise à jour.

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