Single-handedly [shall music save myself]
Je crois que j’en ai assez, assez d’être seul, car finalement c’est bien ça qui m’arrive, je suis alone tout seul. Les amis, les potes, elle… ce ne sont que des fantômes lointains. Des entités qui gravitent autour de mon univers mais pourquoi jamais rien ne semble s’entrechoquer ? Comme si on se côtoyait depuis tout ce temps sans avoir pris le temps d’entrer vraiment dans le monde de l’autre. Comme si le partage au final ne s’était limité qu’au strict minimum. Survoler le monde de l’autre sans le comprendre. Survoler mon monde sans même me comprendre en profondeur. Est-ce être si égocentrique que de penser qu’on est complexe et que les autres ne le saisissent pas ? Si c’est le cas j’accepte ce que je suis sans rechigner, qu’importe ce que l’on pense de moi en fait, je suis ce que je suis et ça ne va pas plus loin. J’ai l’impression d’avoir écouté, d’avoir essayer de comprendre, d’avoir en partie compris, d’avoir apporter des solutions et moi qui m’écoute ? Qui essaye de me comprendre, qui peux prétendre avoir en partie compris ce que je suis, mon moi mon mysticisme , mes forces, mes faiblesses, mes erreurs, mes réussites, mes attentes et ce que j’ai à donner ?
Peut être qu’à force d’avoir attendu et de devoir, aujourd’hui,
tirer tant de traits sur tant de choses, je me retourne et vois que mon monde s’effondre
lentement, sûrement. Que mes repères sont brouillés. Ce qui était sûr devient
alors incertain et ce qui n’était que doutes devient si lointain qu’y penser
devient inconcevable. Il n’y rien que puisse résoudre ce qui se dissous dans la
masses des doutes, quand les repères sont faussés et par extension inexistant.
Je suis arrivé à ses portes. Je pourrais relever ma tête et
brandir mes poing… dire que je suis revenu à la maison (un peu plus tôt certes).
Donnez moi mes ailes, mes ailes de démon, qu’insensible je redevienne, que
lisse je sois… it’s time now, my time now !