Misanthropy within Me...
«Et c'est une folie à nul autre seconde De vouloir se mêler de corriger le monde.»
En écoute : Wings for Marie Part 1, suivi de 10000 Days (Wings Part 2)
Je le précise car non seulement Tool c’est énorme, c’est
beau, c’est complexe, c’est planant, mais c’est aussi dans mon humeur du
moment, ça colle. Toute cette montée en puissance, comme ma lassitude.
Aujourd’hui
j’ai réalisé, comme souvent, qu’avec le gars avec qui je bosse, le dialogue est
plus que possible, il est intéressant. Il y a une approche de certains points
vraiment similaire dans les grandes lignes et le même ressentit face certaines situations de la vie de tous les
jours. Pourtant ailleurs il y a tant d’incompréhensions, des
tensions dues à des mots ou des actions de ma part. Il suffit que je me motive
pour quelque chose pour que peu de temps après j’ai l’impression d’avoir fait
les mauvais choix, ou d’avoir encore vu trop loin. Vendredi soir tout était si
futile et si grisant, dimanche le moral été plombé. Repas de famille, pour mon
anniversaire et l’évidence de se sentir hors jeu. Etrange dans ce milieu qui
devrait être rassurant. Vivre seul, enfin, aurait il altérer mon rapport à la
communauté ? Où traverserais je une de ces longues semaines où l’envie de
voir les gens n’y est plus ? Où le simple fait d’être mal compris devient extrêmement
pesant au quart de tour ? Je ne ressens pas de mal être, juste de la
lassitude face à certaines attitudes, situations ou comportement puérils. Las
de voir que le 12 mon salaire n’a pas tenu le coup, qu’avec un salaire comme le
mien, qui n’est pourtant pas le plus précaire dans ma compagnie, je ne peux pas
me permettre des extravagances qui me démangeaient depuis deux ans. Je ne peux
pas vraiment voyager, ni offrir des choses, ni faire de projet impliquant la dépense
de fonds conséquents. Et toutes ces mauvaises habitudes qui collent à la peau,
ah satané caractère à double penchant, à double tout court.
Et ce foutu rythme de sommeil…
Ps : si tu, j’ai dis que j’utiliserais le moins possible le vous, t’es senti visé et que tu veux en discuter, j’suis tout à fait ouvert, sinon tu ranges ta fierté, et on passe à autre chose. Je supporte assez facilement le fait qu’on pense que je suis un gros (véridique) con (pas loin non plus) et qui plus est doublé d’un vrai bâtard...
On finira sur un air d’Opeth… Reveries/Harlequin Forest.