En Formation - part 1
Bla bla bla, voilà ce qui va suivre. Que du blabla, du nombrilisme assumé, du moi-je-moi-je-moi-je. Bref ça m'intéresse de poser ça là, mais peut être qu'au fond tu t'en fous de le lire :). Si c'est le cas ne lis donc pas, et si jamais tu lis te gènes pas pour laisser un avis, une réaction, un mot à la con, qu'importe...
-----
precisions : du 12 au 23 mars j'ai suivi une formation dispensé par l'Institut Superieur des Techniques du Spectacle (ISTS) à Avignon. La première semaine j'ai eu trés envie d'ecrire au jour le jour, ma vie (super intéressante et palpitante) ainsi que mes impressions sur le deroulement de mon séjour. La deuxieme semaine, étant malade et n'ayant plus cette envie d'ecrire je n'ai rien couché sur le papier...
enfin laisson place au texte.
-----
Dimanche 11
Hier ma Souris est partie. Elle est rentrée chez elle. Son stage
court était fini. Depuis je me sens vide, rien ne m’anime. Je me trouve
désastreux, pathétique mais presque. J’ai bien les boules. Une semaine avec un
manque évident de communication. De l’extérieur on aurait peut être pu croire à
un chavirement du navire et la voilà partie, elle me laisse seul. Avec moi. Enclin
au désarroi, assailli par mes propres faiblesses, mes doutes et occupé depuis
un sacré moment par une grosse envie de rien… une envie d’essayer de changer en
mieux mais, non, pas tout de suite.
J’ai de nouveau peur de je ne sais quoi.
J’aimerai qu’elle change parfois et je suis moi-même incapable
de changer pour moi.
Nan mais franchement, j’m’ennui moi-même. J’ai perdu l’envie
d’entreprendre qui m’animait (un peu) jadis. J’emploi même des mots laids et
sans saveur… "Jadis", on croirait entendre un immortel se remémorer
le temps où il gambadait joyeusement dans de vertes prairies, tranchant ça et
là quelques têtes de manants ayant pour but de trancher la sienne. Et je ne
suis pas Christophe Lambert quand bien même Crevette pense que j’ai son rire… ("ah
le rire de Christophe Lambert"). Voilà voilà…
Je ne me sens pas super bien mais ce n’est rien de
dramatique, je pense.
Me voilà donc à Avignon disais je pour commencer.
A Avignon après avoir raté mon train. Notons, à l’occasion, que
les trains partent à l’heure maintenant. J’étais là, à 50 mètres de la première
porte du train à 17h39 alors que le train partait à 40. Le train fermait ses
portes, l’accès au quai était verrouillé.
Pas la rage, non, j’étais parti de chez moi "just"…
juste les glandes que la SeNeCeFe ait perdu ses bonnes vieilles habitudes. Après
avoir échangé mon billet et attendu le train, je débarque dans la cité des
papes en moins de 50 minutes.
Je trouve aisément mon hôtel, me pose cinq minutes et m’en
va me restaurer à Flunch. Je connais un peu Avignon, pour y avoir vécu un mois
pendant le festival off de 2005. C’est plutôt charmant, intra-muros j’entends.
Mon hôtel est situé à moins de deux minutes de mon centre de
formation, d’un Irish pub et du Flunch. Que demander de plus. C’est un une
étoile mais ça va. Ma chambre doit faire plus ou moins 15m², j’ai une douche,
un toilette et un grand lit. C’est propre et pas du tout vétuste, bref
confortable mais pas luxueux. Mais en même temps je ne suis pas là pour le luxe…